Les algorithmes, conçus pour nous suggérer du contenu que nous aimons - ont aussi le pouvoir de limiter l'accès à une information globale, de renforcer les préjugés et de répandre la désinformation.
Du 12 au 30 mai, l'Observatoire Européen des Médias Numériques (EDMO) et ses 14 hubs européens lancent la campagne «Be online smart» pour aider le public à déjouer les pièges.
L'idée : distribuer des cartes postales, affiches et autocollants dans les écoles, librairies, centres sociaux et autres espaces publics, et ainsi sensibiliser les citoyens sur le rôle et le fonctionnement des algorithmes dans leur expérience en ligne. Objectif : les aider à adopter les bons réflexes et à repérer les fausses informations.
Partagez des cartes postales avec vos proches et apprenez en plus sur Be Online Smart – EDMO.
Les algorithmes savent ce que nous apprécions, le type de contenus qui va nous inciter à cliquer. Ces contenus, qui sont ainsi mis en avant, sont différents pour chacun d’entre nous et ne nous permettent pas d’avoir une vue d’ensemble sur l’information.
Les réseaux sociaux gagnent de l’argent grâce à la publicité. Pour nous inciter à continuer à scroller, leurs algorithmes nous montrent des contenus susceptibles de nous plaire, mais qui ne correspondent pas forcément à ce que nous avons besoin de savoir.
C’est facile de modifier un contenu et d’en changer le sens. Quand on regarde une vidéo ou que l’on entend une déclaration d’une personnalité publique qui semble choquante, elle pourrait ne pas être vraie.
L’intelligence artificielle peut créer des images, des vidéos, et des contenus audio qui paraissent fiables mais ne le sont pas.
Les deepfakes - surtout pour les contenus audios, sont difficiles à détecter. Il est crucial d'examiner l'image et le son ensemble, en tenant compte du contexte. Adoptons une attitude critique face à des publications qui suscitent des réactions fortes.
Les titres et les posts accrocheurs peuvent être trompeurs. Ils sont souvent conçus pour susciter des émotions fortes et être partagés rapidement.
Mais l’actualité est complexe et ni un titre, ni une courte publication sur les réseaux sociaux ne peuvent raconter l’histoire entière.
Allons au-delà du titre. Ne nous arrêtons pas à une lecture superficielle.
La désinformation peut déclencher des émotions fortes. Elle se diffuse rapidement lorsque les personnes réagissent par l’indignation, l’enthousiasme ou le choc. Mais ce n’est pas parce qu’une information est virale qu’elle est vraie.
Les robots et les faux comptes peuvent renforcer les contenus à l’aide d’algorithmes, les faisant paraître plus populaires qu’ils ne le sont.
Les réseaux sociaux et les messageries en ligne facilitent le partage d’informations. Les outils d’intelligence artificielle peuvent aussi créer de faux profils, contribuant à la désinformation.
Apprenez en plus sur https://edmo.eu/beonlinesmart/
Une campagne de l'Observatoire européen des médias numériques EDMO et de son réseau de 14 hubs nationaux.
EDMO a reçu un financement de l'Union européenne sous le numéro de contrat LC-01935415.