Fact-checking : guide complet sur la lutte contre la désinformation


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Avec la démocratisation d’Internet et des technologies permettant d’y accéder toujours plus facilement, les fake news, ou fausses informations, qui circulent en ligne de manière virale, voient leur nombre exploser, notamment sur les réseaux sociaux. D’après ID Crypt Global, une entreprise spécialisée dans la sécurité des identités numériques, pas moins de 1,5 milliard de fake news sont publiées chaque jour sur Facebook, X (ex-Twitter), ou encore TikTok !

Face au danger que représentent ces messages trompeurs ou mensongers, le fact-checking est devenu un outil crucial pour vérifier les faits. Ce processus rigoureux permet en effet de limiter la propagation de la désinformation en identifiant les informations erronées, et en rétablissant la vérité grâce à des preuves fiables. 

Dans ce guide, nous allons découvrir pourquoi le fact-checking est devenu un enjeu essentiel, ainsi que les techniques qui permettent de préserver la qualité de l’information.

Qu'est-ce que le fact-checking ?

Définition du fact-checking

Le fact-checking désigne le processus qui consiste à vérifier l’exactitude d’une ou plusieurs informations.

Il peut s'appliquer à des déclarations publiques, à des articles de presse, à des contenus partagés sur les réseaux sociaux, ou encore à des rumeurs circulant en ligne. Son objectif est de confronter ces affirmations à des sources fiables, des données factuelles et des preuves concrètes pour en évaluer la véracité. 

Il s'agit d'une démarche rigoureuse, qui repose sur la consultation de documents, d'experts, ou de bases de données indépendantes.

Historique du fact-checking

L’émergence du fact-checking

Le fact-checking trouve ses origines dans le journalisme traditionnel. Dès les années 1920, certains journaux américains, comme TIME Magazine, ont en effet constitué des équipes dédiées à la vérification des déclarations publiques, notamment prononcées par des personnalités politiques. Toutefois, cette pratique restait à l'époque marginale et peu structurée.

Le fact-checking moderne a véritablement pris son essor au début des années 2000, avec l’explosion d’Internet et la diffusion rapide d'informations non vérifiées en ligne. Notamment, en 2003, l'Annenberg Public Policy Center de l'université de Pennsylvanie a lancé le site web FactCheck.org, ce qui marque un tournant important dans la vérification des faits.

Ce site était l'un des premiers à se concentrer spécifiquement sur la vérification des déclarations politiques et des campagnes électorales. Quelques années plus tard, le site PolitiFact.com est lancé par le Poynter Institute, et se distingue rapidement par ses méthodes rigoureuses, recevant le Prix Pulitzer en 2009.

Le fact-checking commence par ailleurs à se structurer dans la presse à la même période : en 2007, le journal The Washington Post crée par exemple son propre service de fact-checking, et en 2014, Le Monde lance sa rubrique Les Décodeurs.

Le journalisme de vérification aujourd’hui

L’élection présidentielle américaine de 2016 a provoqué une accélération du développement du fact-checking, en raison de la propagation massive de fake news sur les réseaux sociaux. Cette période a vu une explosion de la désinformation, et des initiatives de fact-checking, à la fois locales et internationales, se sont alors multipliées pour répondre à cette crise. 

En France, de très nombreuses cellules spécialisées ont ainsi été créées dans les médias traditionnels, comme l’AFP Fact Check, le service CheckNews de Libération, ou encore l’équipe “Les Vérificateurs” des rédactions de TF1, LCI et TF1info.fr.

Aujourd’hui, le fact-checking est devenu une pratique globale, régulée par des organisations comme l'International Fact-Checking Network (IFCN), qui a pour mission d’établir des standards rigoureux en matière de transparence, d'impartialité et d’indépendance pour les fact-checkers à travers le monde.

Pourquoi le fact-checking est-il devenu incontournable à l'ère numérique ?

L’explosion de la désinformation en ligne

L'essor des plateformes numériques et des réseaux sociaux a profondément modifié la manière dont l'information est produite et consommée. Avec des milliards d’utilisateurs connectés en temps réel, la diffusion des informations est devenue quasi instantanée.

La désinformation touche désormais tous les secteurs : la politique, l'économie, la santé (comme on l’a vu avec la pandémie de Covid-19), le climat, et même le divertissement.

Les plateformes comme Facebook, X, TikTok et YouTube facilitent par ailleurs la propagation de ces fausses informations, en les rendant virales. Ce phénomène s'explique par plusieurs facteurs : le besoin de partager immédiatement des informations, souvent sans vérifier les sources, et les algorithmes des réseaux sociaux qui favorisent la viralité des contenus polémiques. 

Tout cela a conduit à une véritable explosion de la désinformation, et le fact-checking est devenu une réponse indispensable pour y faire face.

L'impact des fake news sur la confiance du public

Ces fausses informations contribuent à générer et à renforcer un sentiment de méfiance généralisée. Le public a de plus en plus de mal à distinguer le vrai du faux, et cela affecte directement la crédibilité des médias traditionnels et des sources officielles. 

D’après une étude menée par Ipsos pour Sopra Steria en 2024, seule 61 % de la population française fait aujourd’hui confiance aux journaux papier, et à peine 35 % aux médias en ligne.

Ce phénomène nourrit également le scepticisme envers les gouvernements, les institutions, et les entreprises, tout en alimentant la montée des théories du complot. Le fact-checking est donc crucial pour rétablir cette confiance en garantissant que les informations diffusées sont correctes et vérifiées.

Une accélération des cycles de l'information

Les informations circulent aujourd'hui à une vitesse sans précédent, et leur viralité représente un défi majeur pour les fact-checkers. Un contenu peut en effet toucher des millions de personnes avant même que sa véracité puisse être confirmée. Les fake news se propagent d’ailleurs souvent bien plus rapidement que les rectifications.

Les équipes de fact-checking sont donc face à une véritable course contre la montre : elles doivent intervenir de plus en plus vite, pour limiter l'impact des fausses nouvelles avant qu'elles deviennent incontrôlables.

Cependant, le processus de vérification demande du temps, car il repose sur une méthodologie rigoureuse.

Comment fonctionne le fact-checking ?

Les étapes clés pour vérifier une information

Il existe de nombreuses méthodes différentes pour vérifier une nouvelle, mais voici quelques étapes classiques du processus de fact-checking :

1. Veille et identification des contenus suspects

La première étape consiste à mettre en place une veille active sur les nouvelles qui circulent. Les fact-checkers surveillent les médias, les réseaux sociaux et les autres canaux d'information pour détecter les potentielles fausses informations. Ce travail de veille permet de repérer rapidement les contenus qui nécessitent une vérification approfondie.

2. Identification des sources

Une fois qu'une affirmation ou un contenu suspect a été repéré, il est essentiel d'identifier précisément la source originale. Cela peut être une déclaration publique, une publication, une vidéo ou une image. Il est primordial de remonter à l’origine de l’information pour comprendre le contexte dans lequel elle a été publiée, et vérifier si la source initiale est fiable.

3. Recherche et recoupement d'informations

Le fact-checker collecte ensuite les informations disponibles en s'appuyant sur des sources crédibles et vérifiables. Cela peut inclure des documents officiels, des bases de données, ou encore des études académiques. L'objectif est de rassembler suffisamment de données, provenant de diverses sources indépendantes, pour voir si elles confirment ce qui a été déclaré.

4. Analyse du contexte et des motivations

L'analyse du contexte est cruciale pour comprendre l'intention derrière une information. Parfois, une déclaration peut être sortie de son contexte ou manipulée à des fins trompeuses. En évaluant la motivation de la source et les circonstances dans lesquelles l'information a été diffusée, on peut mieux juger de sa crédibilité. Par exemple, il est important de se demander si la source a un intérêt particulier à influencer l'opinion publique.

5. Authentification des images et des vidéos

Pour les contenus visuels, il est essentiel de vérifier l’authenticité des images et des vidéos, car celles-ci peuvent facilement être manipulées. L'analyse des métadonnées, ainsi que la recherche d'éléments tels que les conditions météorologiques, la signalisation ou des détails géographiques, permettent de vérifier si une image ou une vidéo a été modifiée ou utilisée dans un contexte erroné.

7. Évaluation de la crédibilité des sources humaines

La crédibilité des témoins ou des experts cités doit être évaluée avec attention. Le fact-checker vérifie les qualifications des experts mentionnés, leurs antécédents, et leur indépendance par rapport au sujet abordé. Cela permet d’écarter des témoignages ou des citations provenant de sources non fiables ou biaisées.

8. Conclusion et publication

Après avoir effectué toutes ces vérifications, le fact-checker en tire une conclusion claire, expliquant si l'information est vraie, fausse, ou partiellement vraie. La conclusion doit être appuyée par des preuves tangibles et présentée de manière transparente, en détaillant les étapes suivies pour parvenir à cette vérification. Chaque élément doit être justifié pour garantir la transparence et la compréhension du public.

De nombreux autres principes méthodologiques sont développés dans des ressources dédiées comme le Manuel du fact-checking de l’AFP.

Outils et ressources utilisés pour le fact-checking

Voici quelques-uns des principaux outils et ressources utilisés pour vérifier les informations :

  • Recherche inversée d'images et de vidéos : Google Images, TinEye et InVID-WeVerify permettent de retrouver l'origine d'une image ou d’une vidéo, et d'analyser son authenticité.
  • Vérification des métadonnées : ExifTool et Jeffrey’s Image Metadata Viewer permettent d’examiner les métadonnées d’une image ou vidéo (date, lieu, appareil) pour vérifier si elles concordent avec l’information diffusée.
  • Recoupement des sources : Hoaxy permet de visualiser la diffusion des informations et de traquer les rumeurs, tandis que Wayback Machine archive les versions anciennes de sites web pour repérer d’éventuelles modifications.
  • Recherche avancée sur le Web : Google Dorking facilite la recherche d’informations spécifiques grâce à des opérateurs, et Feedly permet de suivre en temps réel des flux d’information sur un sujet.
  • Vérification des comptes sur les réseaux sociaux : Botometer détecte les bots sur X, et CrowdTangle suit la popularité des publications virales pour repérer celles qui nécessitent une vérification.
  • Accès aux données et statistiques : Google Public Data Explorer et Statista fournissent des données fiables pour corroborer ou réfuter des affirmations chiffrées.

Bien sûr, cette liste est loin d’être exhaustive. Il existe une multitude d’autres outils et ressources utiles aux fact-checkers.

Quels sont les différents types de fact-checking ?

Le fact-checking dans le journalisme

Dans les rédactions journalistiques, le fact-checking est une étape clé avant la publication. Les journalistes vérifient les faits en croisant les informations issues de plusieurs sources fiables et en consultant des experts. 

Les grandes rédactions, comme celles du New York Times ou de l'AFP, disposent d’équipes dédiées à la vérification des faits. Cela garantit que les articles publiés reposent sur des informations vérifiées et authentiques, minimisant ainsi la propagation de fausses nouvelles.

Le fact-checking sur les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux s’engagent également pour lutter contre la diffusion massive de fausses nouvelles. Par exemple, le groupe Meta (Facebook, Instagram, Threads) met en avant un programme spécifique, fondé sur des partenariats avec des organisations spécialisées comme l’International Fact-Checking Network (IFCN) ou le European Fact-Checking Standards Network (EFCSN)

Les utilisateurs peuvent signaler de fausses informations potentielles, et la plateforme veille à étiqueter les contenus concernés, limiter leur visibilité et prendre des mesures contre les récidivistes.

La plateforme X a également mis en place des politiques dédiées, avec un processus de signalement d’informations trompeuses et des sanctions spécifiques.

Le fact-checking politique et électoral

Pendant les campagnes électorales, le fact-checking joue un rôle crucial pour vérifier les déclarations des candidats. Les affirmations sur des sujets sensibles comme l’économie, la santé ou la sécurité sont scrutées de près par des plateformes spécialisées. 

Ce type de vérification est essentiel pour éclairer les électeurs, et garantir que les débats publics reposent sur des faits, et non sur de fausses informations. Des entités comme PolitiFact ou Les Décodeurs du Monde sont particulièrement actifs pendant ces périodes électorales.

Quelles sont les grandes plateformes de fact-checking ?

Les acteurs majeurs du fact-checking

Voici une sélection de plateformes de référence en matière de fact-checking :

  • Snopes (États-Unis) : l'une des premières plateformes de fact-checking, active depuis 1994. Elle traite une large gamme de sujets, des légendes urbaines aux fake news politiques.
  • PolitiFact (États-Unis) : spécialisée dans la vérification des déclarations politiques, elle évalue la véracité des propos des responsables politiques.
  • FactCheck.org (États-Unis) : plateforme non partisane qui vérifie principalement les déclarations politiques, avec un focus sur les élections et les discours publics.
  • Les Décodeurs (Le Monde, France) : équipe dédiée à la vérification des faits, qui se concentre sur des sujets d'actualité en France et à l'international, avec des analyses approfondies sur les discours politiques et sociaux.
  • AFP Factuel (France) : service de vérification des faits de l'Agence France-Presse, spécialisé dans l'analyse de fausses nouvelles circulant en ligne, notamment sur les réseaux sociaux​.
  • CheckNews (Libération, France) : plateforme qui répond directement aux questions du public concernant des informations ou rumeurs circulant en ligne, avec des réponses factuelles et vérifiées.
  • Hoaxbuster (France) : l'une des premières plateformes françaises collaboratives, active depuis 2000, spécialisée dans la vérification des rumeurs et fausses informations, avec un accent mis sur les fake news circulant sur le Web.
  • Full Fact (Royaume-Uni) : organisation indépendante dédiée à la vérification des faits, notamment dans les discours politiques, elle vérifie également les statistiques gouvernementales.
  • Correctiv (Allemagne) : organisation d'investigation qui mène des enquêtes approfondies et vérifie les affirmations publiques et politiques en Allemagne.

Et bien sûr, De Facto (France), premier espace indépendant où chercheurs, journalistes et professionnels de l’éducation aux médias et à l’information unissent leurs efforts dans la lutte contre la désinformation.

Comment les organisations internationales luttent-elles contre la désinformation ?

L’International Fact-Checking Network (IFCN) établit des normes pour les plateformes de fact-checking dans le monde entier. Cette institution de référence certifie les organisations qui respectent des critères rigoureux d'impartialité, de transparence et de vérification.

D’autres initiatives comme First Draft News et Reporters sans frontières travaillent par ailleurs à standardiser les pratiques de vérification des faits, et à former les journalistes pour contrer la désinformation.

Quels sont les biais dans le fact-checking ?

Les biais cognitifs dans le fact-checking

Le fact-checking, comme toute activité humaine, peut être influencé par des biais cognitifs, notamment le biais de confirmation. Ce biais se produit lorsque les fact-checkers, consciemment ou non, cherchent à valider des informations qui confirment leurs croyances ou opinions préexistantes, tout en rejetant celles qui les contredisent. 

Un vérificateur peut par exemple accorder plus de poids aux sources qui soutiennent une position avec laquelle il est d'accord, ou interpréter les faits de manière biaisée.

D'autres biais cognitifs, comme le biais de disponibilité (privilégier les informations qui viennent rapidement à l'esprit) ou le biais d'ancrage (se baser fortement sur une première information), peuvent également affecter la manière dont les faits sont vérifiés et interprétés. 

Comment éviter les biais dans le fact-checking ?

Pour minimiser l'impact des biais cognitifs, il est important d'adopter des stratégies rigoureuses, telles que :

  • Utiliser des sources indépendantes et diversifiées, issues de différentes perspectives politiques, géographiques et sociales, afin d’éviter de se reposer uniquement sur des faits qui confirment une position donnée.
  • Appliquer un processus systématique et transparent, en documentant chaque étape du travail de vérification, et en s'appuyant sur des critères objectifs.
  • Remettre en question ses propres présupposés et prendre des précautions pour ne pas laisser ces derniers influencer son analyse.

En combinant ces pratiques, le fact-checking peut rester aussi objectif et impartial que possible, malgré les biais cognitifs inévitables auxquels chaque être humain est confronté.

Le fact-checking à l'ère des réseaux sociaux et de l'intelligence artificielle

Le rôle des algorithmes dans la propagation des fake news

Sur les réseaux sociaux, des millions de publications, de vidéos et d'images circulent chaque jour, rendant la tâche de vérification manuelle des informations de plus en plus difficile. 

Les algorithmes des plateformes sociales jouent par ailleurs un rôle important dans la manière dont les nouvelles, vraies ou fausses, circulent. Ils sont en effet conçus pour maximiser l'engagement des utilisateurs, ce qui conduit souvent à favoriser les contenus émotionnellement engageants, souvent polémiques, susceptibles de devenir viraux. 

Cela inclut malheureusement les fake news, qui se propagent rapidement à cause de leur nature souvent choquante ou controversée.

En parallèle, l'émergence des deepfakes, ces vidéos manipulées, générées par intelligence artificielle, complique encore davantage le travail de vérification. Ces contenus hyperréalistes, qui simulent généralement des personnalités publiques ou des événements fictifs, peuvent aller jusqu’à tromper les utilisateurs avertis. 

Vers une automatisation du fact-checking ?

Face à ces défis, l'intelligence artificielle (IA) commence à jouer un rôle clé dans l'automatisation du fact-checking. Des technologies émergentes permettent déjà de traiter de manière automatisée certaines étapes de la vérification des faits, comme l'analyse de texte, la détection des deepfakes, ou encore la recherche inversée d'images en temps réel. 

Des outils comme ClaimBuster sont par exemple déjà capables d'identifier en temps réel des affirmations dignes d'être vérifiées dans les discours publics.

Cependant, l'automatisation complète du fact-checking reste aujourd’hui limitée. Bien que les algorithmes puissent aider à filtrer et signaler les informations suspectes, ils ne remplacent pas la complexité de l'analyse humaine. Comprendre le contexte, évaluer la crédibilité des sources, et interpréter les nuances des déclarations exigent encore une intervention manuelle. 

Pour conclure, le futur du fact-checking ne sera sans doute ni exclusivement humain, ni totalement automatisé : c’est dans la fusion entre la rapidité implacable des algorithmes et l’intelligence critique humaine que se jouera la bataille contre la désinformation.

FAQ

Quels sites permettent de vérifier une rumeur ?

On peut citer des initiatives issues de la presse française comme Factuel (AFP), Les Décodeurs (Le Monde), CheckNews (Libération), la plateforme collaborative Hoaxbuster, ou encore les sites web américains FactCheck.org ou PolitiFact.com.

Comment savoir si une information a été fact-checkée ?

Une information a généralement été fact-checkée lorsqu’elle est reprise par des sources fiables comme des médias reconnus, ou lorsque des plateformes de vérification des faits en ont déjà parlé.

Qui réalise le fact-checking ?

Le fact-checking est généralement réalisé par des journalistes, des experts spécialisés dans la vérification des faits, ou encore des organisations indépendantes dédiées. Il peut aussi être le fruit d’une initiative collaborative.