Non, le vaccin Covid n'a pas multiplié le nombre de fausses couches


Non, le vaccin Covid n'a pas multiplié le nombre de fausses couches

Publié le mercredi 8 mars 2023 à 17:28

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(AFP)

Auteur(s)

Julie PACOREL, AFP France

Le vaccin anti-Covid a permis de réduire les risques de complications graves chez les femmes enceintes. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes affirment que ce vaccin a provoqué un grand nombre d'effets secondaires graves chez les femmes enceintes: malformations foetales, retards de croissance et fausses couches. lls s'appuient notamment sur une étude américaine. Mais ce travail n'a pas été publié dans une revue scientifique et surtout, selon plusieurs experts interrogés par l'AFP, il ne remplit pas les critères de la démarche scientifique, aboutissant à des conclusions erronées. A ce stade des connaissances, le vaccin anti-Covid n'a pas montré de risques pour les femmes enceintes, contrairement au Covid lui-même qui entraîne un surrisque de complications.

"Le Dr James Thorp va publier une étude évaluée par des pairs sur les effets dangereux des vaccins COVID sur la santé reproductive - y compris une augmentation de 57 fois des fausses couches par rapport au vaccin contre la grippe !! Et ils disaient que c'était du complot !!", affirme un internaute le 24 février sur Twitter, joignant un lien vers l'étude en question. Un tweet partagé plus d'une centaine de fois, et largement commenté: "D'abord on injecte, ensuite on étudie. Femmes enceintes vous n'aviez pas plus de bon sens que l'enfant que vous avez perdu?", lance un d'eux.

Un autre compte Twitter partage le 27 février la vidéo d'une interview (en anglais) sur la chaîne américaine Fox News de l'auteur principal de l'étude en question, James Thorp, avec ce commentaire : "Pour les tenants de la vaccination des femmes enceintes, vous allez dire quoi maintenant que les chiffres sortent ?", un tweet relayé plus de 800 fois au 3 mars.

L'interview diffusée date du 24 février et a été menée par un présentateur star de la chaine Fox News, Tucker Carlson, connu pour propager diverses thèses complotistes

c4da80b4dd672e22715614f3fc91b087f709b1be-ipad.jpgCapture d'écran de Twitter faite le 3 mars

Dans cette interview, Tucker Carlson explique que l'équipe de Thorp a analysé les données gouvernementales pour comparer les effets secondaires avec le vaccin anti-Covid et ceux du vaccin anti-grippe, "et il a trouvé une multiplication par 1200 des troubles menstruels et une multiplication par 57 du nombre de fausses couches".

Une étude non publiée

Comme expliqué dans cet article de l'AFP Factuel en 2020, de façon générale, un des critères de validité et de sérieux d'une étude scientifique est la publication dans une revue scientifique considérée comme fiable, qui prévoit un processus de vérification et de relecture par d'autres scientifiques.

Pour éventuellement être "publié" , il faut "soumettre" son texte à une revue. S'il est jugé d'un niveau suffisant, elle pourra le faire viser par des scientifiques indépendants, c'est la "revue par les pairs" ("peer-review"), qui vont commenter en détail le texte et le cas échéant demander à l'auteur des précisions et de modifier son texte.

Or, contrairement à ce qu'affirment des internautes, l'étude intitulée "Vaccins anti-Covid 19: l'impact sur l'issue de la grossesse et les menstruations" et signée par James Thorp n'a pas été "évaluée par des pairs", comme on peut le voir ci-dessous, mais simplement mise en ligne sur une plateforme de "pré-publication" ("preprints" en anglais), où des scientifiques rendre publics  leurs travaux.

909a65de467d3c7510e2998e9c88c2297539fa8d-ipad.jpgCapture d'écran du site de preprint de l'étude de James Thorp faite le 3 mars 2023

Dans son interview, James Thorp assure que l'étude allait "être l'article principal d'une revue médicale majeure, évaluée par des pairs, qui sera publiée, si Dieu le veut, le 1er mars". Au 6 mars 2023, l'AFP Factuel n'avait pas trouvé trace de publication dans une revue. 

... aux auteurs bien connus pour leur position anti-vaccins

Qui est James Thorp? C'est un gynécologue de Floride affilié au World Council for Health, une organisation qui a déjà diffusé de la désinformation sur le Covid-19 comme on peut le lire dans cet article de vérification de l'AFP en anglais de juillet 2022.

Plus récemment, James Thorp a participé au film  "Died Suddenly"  (qui relaie de nombreuses fausses allégations autour du vaccin contre le Covid) dans lequel il évoque 83 fausses couches sur une courte période à Waterloo, au Canada, mais l'AFP a vérifié les affirmations relayées sur ce sujet en 2021 et les autorités locales contactées ont assuré que ces allégations étaient fausses.

Parmi les autres auteurs de l'étude figure Peter McCullough, un cardiologue américain relais récurrent d'infox médicales, qui avait par exemple affirmé, à tort, que les données officielles montraient qu'il y avait "plus de blessures et de décès liés aux vaccins" qu'au Covid-19 aux Etats-Unis. 

Une vaccination des femmes enceintes "sans précédent"?

"Auparavant, on n'avait jamais, au grand jamais, brisé la sacro-sainte règle de la grossesse [ndlr: pour administrer un vaccin]", assure James Thorp sur Fox News.

C'est l'une des fausses affirmations que l'auteur répète dans son étude, dès l'introduction: "Les vaccins anti-Covid ont été immédiatement autorisés chez les femmes enceintes, ce qui est sans précédent dans l'histoire de la médecine". 

Une vision tronquée de l'histoire, selon la gynécologue britannique Victoria Male, conférencière en immunologie reproductive à l'Imperial College de Londres, contactée par l'AFP le 3 mars.

"Certes le vaccin anti-grippe [dont Thorp compare les effets secondaires avec ceux du vaccin anti-Covid, ndlr] a été administré aux civils américains au milieu des années 40 mais n'a été recommandé durant la grossesse qu'à partir de 1960". Mais ce n'est pas le cas de tous les vaccins, rappelle la spécialiste, qui cite le vaccin contre la coqueluche, "administré aux femmes enceintes dès sa sortie".

A son image, les vaccins actuellement en développement contre le VRS (Virus Respiratoire Syncytial) sont aussi prévus dès le départ pour les femmes enceintes, "car dans les deux cas, le but est de protéger les nouveaux nés de la maladie en vaccinant la mère pendant sa grossesse", ajoute le Dr Male.

Quant au vaccin Covid, il est trompeur de dire qu'il a été autorisé "immédiatement" pour les femmes enceintes comme l'affirme M.Thorp. L'absence de données sur les femmes enceintes lors des essais cliniques faits par Pfizer au moment de l'approbation du vaccin fin 2020 (comme c'est habituellement le cas dans les essais de phase 3), a conduit de nombreux pays a adopter une politique de précaution dans ce domaine.

Même en Israël, premier pays à avoir autorisé la vaccination des femmes enceintes, quand la première campagne de vaccination Covid a été lancée en décembre 2020, les femmes enceintes n'en étaient pas exclues mais on leur conseillait d'en parler avec leur médecin. 

Le Royaume-Uni a d'abord, par principe de précaution, indiqué que le vaccin n'était pas recommandé aux femmes enceintes et allaitantes.

Environ quatre mois après le début de la campagne de vaccination, le gouvernement britannique a recommandé la vaccination des femmes enceintes sur la base de nouvelles recommandations du comité mixte sur la vaccination et l'immunisation, le JCVI, à partir de données en temps réel collectées aux Etats-Unis du registre "V-safe" montrant à l'époque "qu'environ 90.000 femmes enceintes ont été vaccinées, principalement avec des vaccins à ARNm, dont Pfizer-BioNTech et Moderna, sans qu'aucun problème de sécurité ne soit soulevé." Aux Etats-Unis, la vaccination a été étendue à toutes les personnes de plus de 12 ans dont les femmes enceintes en août 2021.

Depuis le printemps 2021 également la France recommande la vaccination Covid aux femmes enceintes, même si elle leur a d'abord déconseillé pendant le premier trimestre. "Au tout début on a dit qu’il fallait éviter le premier trimestre, et puis on a vu qu'il n'y avait aucun risque", a rappelé en janvier à l'AFP la gynécologue Joëlle Belaisch -Allart, présidente du Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français. "Aujourd'hui on conseille de vacciner à n'importe quel moment, même si l'idéal est d'être vaccinée avant la grossesse pour ne pas risquer un Covid enceinte".

57 fois plus de fausses couches?

L'étude de James Thorp a pour objectif, selon son auteur, d'"évaluer les taux d'effets secondaires après une vaccination Covid chez les femmes en âge de procréer, en focalisant sur la grossesse et les menstruations". Pour cela, l'équipe dit avoir utilisé les données récoltées par les Centres de contrôle des maladies (CDC) américains, à travers leur plateforme VAERS (système de collecte des effets secondaires des vaccins).

Sur cette base, les auteurs évoquent notamment, parmi les "effets secondaires" les plus graves du vaccin anti-Covid, une très forte augmentation des malformations foetales.

"Comment un vaccin fait pendant la grossesse pourrait donner des anomalies chromosomiques ou des malformations qui embryologiquement se font très, très tôt et donc avant la vaccination quand elle est réalisée?", se demande le Dr Olivier Picone, gynécologue à l'AP-HP, interrogé par l'AFP le 2 mars.

2396234003a87e64ded33ecec9e28552f8ec49e9-ipad.jpgUne femme enceinte se fait vacciner contre le Covid-19 à Ramallah en août 2021 (AFP / ABBAS MOMANI)

Surtout, l'étude de Thorp alerte sur un risque de fausses couches après ce vaccin  57 fois supérieur à celui enregistré après le vaccin grippal. 

La fausse couche se définit comme "la raison la plus fréquente de perdre un bébé pendant la grossesse", explique l'Organisation mondiale de la santé. Sa définition "diffère d’un pays à l’autre, mais, en général, on parle de fausse couche lorsqu’un bébé meurt avant la 28e semaine de grossesse", toujours selon l'OMS. 

Victoria Male s'étonne: "le taux moyen de fausse couche est d'environ 12 à 18% des grossesses, donc une augmentation de 57 fois voudrait dire que 700 à 1000% des grossesses se terminent en fausse couche, ce qui n'est clairement pas possible".

"Le présupposé que font les auteurs, c'est que toute hausse des déclarations d'effets indésirables liés aux vaccins anti-Covid reflète une hausse du taux de fausse couche, mais ce n'est pas forcément vrai, ça peut aussi refléter une hausse du taux de déclarations d'effets secondaires", explique-t-elle. 

"Des données purement déclaratives"

Le VAERS recense des signalements d'effets secondaires possibles de vaccins. Ces données brutes peuvent ainsi "contenir des informations incomplètes, inexactes, fortuites, ou invérifiables", prévient le VAERS dans un guide d’utilisation que tout internaute doit reconnaître avoir lu et compris avant de se servir de la plateforme.

La plupart des signalements sont transmis de manière volontaire, "ce qui signifie qu'ils sont sujets à des biais", ajoute le VAERS. N'importe quel Américain peut ainsi soumettre un signalement.

Des données donc purement déclaratives, "sans démontrer de lien" avec le vaccin, juge le Pr Olivier Picone. En effet, la survenue d'un événement après la vaccination ne prouve en rien son lien avec la vaccination. Déjà interrogé en janvier sur ce sujet, il assurait que les interruptions de grossesses "ne sont pas imputables au vaccin, les patientes vaccinées au premier trimestre n’ont pas fait plus de fausses couches".

Le VAERS a donné lieu à de nombreuses fausses affirmations, dont certaines démystifiées par de nombreux scientifiques dans des articles d'AFP Factuel, qui ont consisté pour l'essentiel à supposer - à tort- qu'un signalement suppose un lien causal entre des maladies ou la mort avec les vaccins. 

D'autant que "les taux de déclaration d'effets secondaires sont toujours plus élevés quand les vaccins sont nouveaux", souligne le Dr Male, ajoutant que "la possibilité aujourd'hui de faire sa déclaration sur internet, alors qu'avant c'était par courrier ou fax, doit aussi augmenter ce taux de déclaration".

"Ces deux facteurs pourraient expliquer le plus grand taux de déclaration pour le vaccin Covid que pour la grippe", conclut-t-elle.

Sans compter que  -du fait de la gravité de la pandémie de Covid- le vaccin anti-Covid a connu une notoriété et une couverture médiatique sans précédent,  ce qui a aussi pu susciter plus facilement des signalements de possibles effets inattendus.

Enfin, mettant en doute les méthodes des auteurs, la gynécologue relève que "des analyses évaluées par des pairs de la même base de données n'ont montré aucune augmentation des risques lors de la grossesse liés à la vaccination Covid". Elle cite notamment cette étude qui conclut que "les premiers résultats n'ont pas montré d'alertes de sécurité évidentes parmi les femmes enceintes ayant été vaccinées contre le Covid19 avec un vaccin à ARN messager"

L'étude du Dr Thorp assure aussi que "Les producteurs de vaccins eux-mêmes ont fait état d'effets secondaires significatifs après la vaccination Covid (...) dont 46% de femmes enceintes ont déclaré des effets secondaires, pour 81% d'entre elles une fausse couche".

Là encore, les données sont manipulées, selon Dr Male, qui détaille : "81% des déclarations spontanées d'effets secondaires liés à une grossesse étaient liés à une fausse couche, mais ça ne veut pas dire 81% de toutes les grossesses, car la plupart des personnes vaccinées n'ont déclaré aucun effet secondaire".

Selon cette étude publiée en 2022 et portant sur la période décembre 2020/octobre 2021, "environ 48.000 personnes ont été vaccinées pendant leur grossesse dans le monde, mais il y a eu seulement 274 déclarations d'effets secondaires parmi elles (dont la plupart sont pour de la fièvre)", rappelle Victoria Male.

Dans le dernier bulletin de l'Agence nationale de sécurité du médicament française, l'ASNM, sur le sujet, il est indiqué qu'"à ce jour, aucun signal n’a été identifié chez les femmes enceintes et allaitantes avec l’ensemble des vaccins contre le Covid-19 disponibles en France".

L'AFP a écrit plusieurs articles de vérification sur les fausses affirmations récurrentes sur ce sujet des fausses couches, comme iciiciici ou encore ici.

La perturbation du cycle menstruel

L'étude de Thorp prétend aussi révéler que les risques de voir son cycle menstruel perturbé est multiplié par 1.200 après une vaccination Covid. Dr Male, qui a publié sur le sujet, explique ce chiffre de "1.200 fois" par le fait, encore une fois, que les déclarations d'effets secondaires sont toujours plus importantes pour un nouveau vaccin.

"De plus, il y eu beaucoup de buzz autour des effets de la vaccination sur le cycle menstruel au printemps 2021", rappelle-t-elle, "et cette prise de conscience a certainement joué en faveur de la déclaration de cet effet".

Selon elle, le risque d'avoir le cycle suivant la vaccination perturbé est multiplié par 1,24 par rapport au risque du groupe "non-vacciné" des études. "C'est aussi très important de rappeler que ces changements ne durent qu'un ou deux cycles". 

Le 28 octobre 2022, le comité de pharmacovigilance (PRAC) de l’Agence européenne des médicaments (AEM) a décidé d’ajouter comme effet secondaire possible des vaccins à ARN messager les "les saignements menstruels abondants" (c’est-à-dire un flux menstruel considéré comme trop abondant et/ou trop long), est-il expliqué dans ce communiqué.

L’étude des troubles des cycles menstruels est complexe, notamment parce qu’ils peuvent être de nature variée et être dus à une multitude de facteurs très différents, comme expliqué par exemple ici ou .

De plus, comme expliqué par exemple dans cet article du Monde en 2019, les problèmes de santé liés aux règles sont mal connus car peu étudiés par la recherche scientifique. Cette dépêche de l’AFP de mars 2022 revient de façon large sur les stéréotypes de genre dont pâtit la santé des femmes.

La vaccination des femmes enceintes déconseillée au Royaume-Uni? C'est faux

Dans leurs conclusions, les auteurs de l'étude "Vaccins anti-Covid 19: l'impact sur l'issue de la grossesse et les menstruations" assènent que "Les complications de la grossesse et les anomalies menstruelles sont significativement plus importantes suite à la vaccination Covid que suite à la vaccination contre la grippe".

Pour appuyer leurs propos, ils citent "de récents documents du gouvernement britannique" qui émettent des réserves sur la vaccination des femmes enceintes "compte tenu du peu de données rassurantes sur l'utilisation sans danger du vaccin sur les femmes enceintes à ce stade".

Mais attention, ces documents n'ont rien de "récent", assure Mme Male, "il s'agit d'un communiqué de décembre 2020, qui a été mis à jour depuis". La mise à jour mentionne notamment "qu'aucun risque accru de fausse couche n'a été observé". De fausses affirmations au sujet de ce communiqué resté longtemps sans être actualisé sur le site officiel anglais ont déjà été démystifiées dans le passé.

En 2023, au contraire, "le Royaume-Uni recommande fortement la vaccination Covid, ou un rappel, pendant la grossesse".  

L'étude américaine met aussi en doute la dangerosité du Covid pour les femmes enceintes, appelant à "revisiter" les "hypothèses nées à l'arrivée du Covid". "L'hypothèse comme quoi les femmes enceintes auraient plus de risque de faire des complications infectieuses n'est pas bien confirmée dans la littérature actuelle", assurent-ils.

"Toutes les études sérieuses israéliennes, anglaises, américaines ont montré qu'il n y a aucune augmentations des fausses couches avec le vaccin", a réagi le 3 mars auprès de l'AFP  le Dr Joëlle Belaisch -Allart. "Par contre oui le Covid lui-même a entraîné des morts in utero et des morts maternelles".

Cette étude publiée dans la revue "Human Reproduction" en avril 2022 et portant sur une cohorte de plus de 3.000 femmes enceintes au Royaume-Uni concluait que "les femmes enceintes diagnostiquées positives au Covid durant le premier trimestre connaissait un plus grand risque de fausse couche". 

En janvier, le Pr Picone expliquait  l'AFP que la vaccination avait même un effet protecteur des morts in utero (après 20 semaines de grossesse), selon lui: "il y a moins de mort in utero chez les patientes vaccinées que chez les non-vaccinées".

Les morts in utero ont été une des "des conséquences obstétricales graves" du Covid, rappelle le Pr Picone. Le virus a aussi provoqué d'autres problèmes sérieux, côté maternel, des femmes enceintes en réanimation et même mortes du Covid, et côté enfant "de la prématurité imputée au Covid , des retards de croissance".

La gynécologue Joëlle Belaich-Allart racontait elle être témoin, chaque jour, d'une forte inquiétude des femmes souhaitant une grossesse ou déjà enceintes à l'égard du vaccin: "c'est une question qui vient très, très souvent". "Nous conseillons aux femmes d'être vaccinées, idéalement avant la grossesse, sinon pendant, car le Covid, lui, est une menace pour la grossesse", a-t-elle martelé.

6 mars 2023corrige coquille dans le titre

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    Pour les mamans qui auraient eu ce genre de problèmes et a qui ont a surtout dit que c'était pas du au vaccin .

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