La mammographie, plus dangereuse que bénéfique pour les femmes ? C'est faux


La mammographie, plus dangereuse que bénéfique pour les femmes ? C'est faux

Publié le lundi 20 novembre 2023 à 17:30

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Ivan FISCHER / Julie PACOREL / Alexis ORSINI / AFP Croatie / AFP France

Les mammographies sont utiles pour détecter des cancers du sein au plus tôt, s'accordent les experts et les institutions sanitaires. Sur Facebook, une publication partagée en plusieurs langues prétend pourtant que cette technique de dépistage représente "le plus grand crime organisé contre les femmes" et avance plusieurs arguments censés prouver la dangerosité d'une mammographie. Mais ces affirmations sont fausses ou interprètent mal les résultats des données disponibles sur le sujet, indiquent les différents radiologues et autres experts contactés par l'AFP.  Si la mammographie connaît aussi, outre ses bénéfices, des limites débattues dans le milieu médical - notamment un risque de surdiagnostic et de surtraitement - elle reste la technique d'imagerie de cancer du sein la plus efficace, selon ces spécialistes, en plus d'être largement reconnue comme une méthode efficace de détection précoce du cancer du sein. 

"Les femmes qui vont faire des mammographies ne sont probablement pas conscientes du mal qu'elles se font", "La mammographie est le plus grand crime organisé contre les femmes !!" : plusieurs publications Facebook (1, 2) et X (ex-Twitter), en date d'octobre et novembre 2023, affirment alerter sur les dangers méconnus que représenterait cet examen médical de dépistage du cancer du sein.

Alors qu'à l'heure actuelle, en France, une mammographie biannuelle est proposée aux femmes entre 50 et 74 ans, et que, lorsqu'il est diagnostiqué suffisamment tôt, ce cancer a dans la majorité des cas un bon pronostic, avec une amélioration notable des taux de survie, ce texte (également partagé en anglais, en bosniaque, en polonais ou encore en finnois) avance plusieurs affirmations ou données censées étayer ses propos sur des risques liés aux mammographies.

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Capture d'écran réalisée sur Facebook le 17 novembre 2023.

 

"50-60% des résultats 'positifs' sont incorrects !! ️ Donc, être diagnostiqué avec un 'cancer du sein' dans 50-60 % des cas, il s'avère que cela n'existait pas du tout", soutient-il notamment. Mais aussi que, "lors de l'examen, le sein est pressé avec un gros poids de 10kPa (1019 kg/m2)" et que "les tissus de glande laitière sont bombardés par des rayons radioactifs".

Il avance enfin qu'une mammographie "stimule la croissance des tumeurs et la propagation des métastases" ou encore qu'"une étude réalisée sur 690 000 dossiers a montré que des femmes en pleine santé ont développé un cancer du sein dans un grand nombre de cas après des examens mammographiques".

Mais ces affirmations sont soit fausses, soit basées sur des données mal interprétées ou factuellement inexactes, comme l'ont indiqué plusieurs experts de santé et de radiologie à l'AFP, en soulignant que la mammographie reste le meilleur outil d'imagerie disponible pour une détection précoce des cancers du sein - même si celle-ci présente aussi, outre ses bénéfices, des limites reconnues. 

Plus de la moitié des résultats ne sont pas des résultats positifs "incorrects"

"50-60% des résultats 'positifs' sont incorrects !! ️ Donc, être diagnostiqué avec un 'cancer du sein' dans 50-60 % des cas, il s'avère que cela n'existait pas du tout", avance le texte, en guise de première "preuve" de sa démonstration.

"Il ne s'agit pas de faux positifs, mais d'appels à réaliser des examens supplémentaires", soulignait le 2 novembre 2023 à l'AFP Aleksandar Ivković, radiologue au centre de diagnostic Neo-Mac à Niš, en Serbie.  

Une recherche de mots-clé permet retrouver une étude de mars 2022 (lien archivé) réalisée par des scientifiques de l'université Davis de Californie pouvant correspondre à une telle affirmation. 

Le communiqué de presse (lien archivé) de l'université annonçant la publication de cette étude s'intitule en effet : "La moitié des femmes fait face à des faux positifs de mammographie après dix années de dépistage annuel". 

Comme le précise l'étude, un faux positif correspond à une mammographie considérée comme anormale alors que le sein n'est pas atteint d'un cancer.   

L'étude constate qu'environ 12% des mammographies réalisées en 2D font l'objet d'un rappel  pour une nouvelle analyse médicale, et que seulement 4,4% de ces rappels, soit 0,5% du total, aboutissent à un diagnostic de cancer. 

Le chiffre de 50% correspond à la probabilité globale, sur une période de dix ans, qu'une femme soit rappelée pour réaliser des examens supplémentaires. Ce chiffre est moins important pour les femmes plus âgées comme pour les femmes réalisant une mammographie tous les deux ans. 

"Afin de détecter au plus tôt un cancer du sein, nous devons être très précautionneux et nous pencher sur tout résultat potentiellement anormal. Les femmes auxquelles on demande de revenir pour une imagerie supplémentaire ou pour une biopsie n'ont donc pas de raison de s'inquiéter. La grande majorité de ces résultats s'avère bénigne", explique, dans le communiqué de presse de l'étude, l'un de ses co-auteurs, Thao-Quyen Ho, radiologue à l'University Medical Center d'Ho Chi Minh, au Vietnam, et chercheur à l'Université Davis de médecine de Californie. 

"Il ne s'agit pas de faux positifs, mais d'appels à réaliser des examens supplémentaires", soulignait le 2 novembre 2023 à l'AFP Aleksandar Ivković, radiologue au centre de diagnostic Neo-Mac à Niš, en Serbie.  

La radiologue Paula Gordon, professeure au département de Radiologie de l'université de Colombie britannique (Canada), expliquait en outre à l'AFP, le 5 novembre 2023, qu'un faux positif n'est pas un mauvais diagnostic : "Le terme de 'faux positif' est trompeur. On l'emploie pour parler de 'fausse alerte', c'est-à-dire quand quelque chose d'anormal est observé sur une mammographie et mérite des examens complémentaires.

Comme le souligne la spécialiste, les pourcentages avancés dans la publication sont incorrects : "Au Canada, en moyenne, pour 1.000 mammographies, 70 femmes sont amenées à réaliser des imageries supplémentaires. Certaines n'ont besoin que d'une ou deux imageries par mammographie de plus, d'autres doivent avoir recours aux ultrasons. Sur ces 70 femmes, onze ont besoin d'une biopsie [...] et sur ces onze personnes, quatre se voient diagnostiquer un cancer du sein.

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Une femme lors d'une mammographie, le 9 octobre 2017, à l'institut Paoli-Calmette de Marseille, en France.

AFP

 

La compression des mammographies sans danger, les radiations, un risque faible

La seconde affirmation du texte, selon laquelle "lors de l'examen, le sein est pressé avec un gros poids de 10kPa (1019 kg/m2)" et exposé à des "rayons" est techniquement exacte. Mais elle est présentée de manière trompeuse puisqu'elle laisse penser que la compression ou les radiations - ou les deux -, sont dangereux pour les patientes.  Ce que les deux experts contactés par l'AFP ont démenti. 

"La compression est nécessaire pendant une mammographie pour étendre le tissu et détecter les cancers, mais également pour affiner le sein afin de nécessiter moins de radiation. Cela ne dure que quelques secondes. La compression est désagréable mais pas insoutenable", détaille Paula Gordon. 

Aleksandar Ivković souligne qu'une pression de 10kPa est considérée "sans risque" et comme "pouvant provoquer de la douleur chez environ 7% des femmes", sans autre conséquence pour la santé. 

Si le texte viral évoque à tort des "rayons radioactifs" - alors que la radioactivité est une propriété des atomes, et pas des rayons -, il fait vraisemblablement référence aux rayonnements ionisants, un "type d’énergie libéré par les atomes sous forme d’ondes ou de particules", comme le précise le site de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui sont utilisés dans les rayons X. 

L'humanité, qui est exposée à des sources naturelles de rayonnements ionisants telles que le sol, l’eau et la végétation, peut aussi être exposée à de plus fortes doses lors de certains examens médicaux, dont les mammographies, ainsi que le détaille ci-dessous un graphique de l'Agence de protection de l’environnement des États-Unis. 

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Screenshot taken on November 15, 2023 of a graphic on the US Environmental Protection Agency site explaining on relative doses of radiation received from various sources

Environmental Protection Agency

 

"Le rayonnement d'une mammographie compte parmi les plus faibles de tous les examens médicaux. Il a diminué au fil des décennies, et reste bien inférieur à la quantité 'autorisable' définie par les groupes de protection contre les radiations. Le risque de rayonnement d'une mammographie concerne seulement les femmes de moins de vingt ans, et, à des fins de dépistage, est négligeable pour les femmes de 40 ans et plus. Il est similaire au niveau de rayonnement naturel qui nous entoure lorsqu'on passe sept semaines au niveau de la mer", détaille Paula Gordon. 

Aleksandar Ivković souligne pour sa part que si "la mammographie utilise bien des rayons X", "cette dose est trop basse pour affecter le tissu mammaire de manière positive ou négative."

Toutefois, l'accumulation de l'exposition aux rayons X engendrée par une radiologie ou un scanner peut engendrer, à terme, un risque de cancer. 

Alors que le nombre de cancers du sein a tendance à augmenter chez les plus jeunes, d'aucuns s'interrogent sur la nécessité d'abaisser l'âge de ce dépistage par mammographie, qui permet de détecter tôt une éventuelle anomalie ou un cancer avant l'apparition de symptômes - et augmente ainsi largement les chances de guérison. 

L'an dernier, la Commission européenne a ainsi recommandé d'élargir le public concerné de l'UE en abaissant à 45 ans l’âge à partir duquel les femmes sont éligibles à un dépistage organisé.

En mai, aux Etats-Unis, un organisme émettant des recommandations très suivies de santé publique a de son côté déclaré que les femmes devaient commencer les mammographies dès l'âge de 40 ans, et non plus 50 comme précédemment.

"40 ans, c'est sans doute trop tôt pour un grand nombre de femmes; le risque c'est l'irradiation excessive", estimait Brigitte Séradour auprès de l'AFP dans une dépêche publiée début octobre (lien archivé). "Aujourd'hui abaisser l'âge du dépistage peut sembler une bonne idée puisqu'il y a davantage de cancers de femmes jeunes, mais plus vous descendez l'âge plus vous exposez aux rayonnements", abondait Emmanuel Ricard, porte-parole de la Ligue contre le cancer.

Un nombre de décès évités avec le dépistage "largement supérieur" au risque de décès par "cancer radio-induit"

Sur son site (lien archivé), l'Institut national du cancer rappelle que, "comme tout acte médical, le dépistage du cancer du sein présente à la fois des bénéfices et des limites" et que "l'impact du dépistage sur la diminution de la mortalité par cancer du sein fait l’objet de débats, comme ses effets négatifs notamment en matière de surdiagnostic et de surtraitement."

"La mammographie expose à des rayons X et une exposition répétée peut parfois entraîner l’apparition d’un cancer. Elle ne doit donc être utilisée que si elle est utile", souligne ainsi l'Institut national du cancer, tout en précisant que "le nombre de décès évités avec le dépistage est largement supérieur au risque de décès par cancer radio-induit" puisque celui-ci est "de l’ordre de 1 à 10 pour 100 000 femmes ayant réalisé une mammographie tous les 2 ans pendant 10 ans."

"Si une femme suit strictement la recommandation de participation au programme de dépistage organisé de 50 à 74 ans, elle réalisera 13 mammographies au total. Son exposition aux rayonnements ionisants représentera alors au total le quart de celle provoquée par un scanner abdominopelvien, acte très courant", détaille encore l'institution, non sans rappeler que "les mammographies représentent en France moins de 2% de l’exposition totale de la population aux rayonnements ionisants".

L'autre risque mis en avant par les experts de santé, en matière de réalisation régulière de mammographie, est celui de "surdiagnostic" d'une tumeur, détectée à la mammographie, qui n'évoluera en fait jamais en cancer du sein, et pour lesquels un traitement ou une chirurgie auraient pu être évités. 

Sur ce point, l'Institut national du cancer rappelle qu'en "l’état actuel des connaissances scientifiques, le diagnostic ne permet pas de distinguer les cancers qui vont évoluer – qui sont majoritaires – de ceux qui évolueront peu ou qui n’auront pas de conséquences pour la femme concernée (10 à 20% des cancers détectés)."

"Pour ces cancers, qui n’auraient pas été découverts en l’absence de mammographie, on parle de 'surdiagnostic'. Par précaution, il est proposé de traiter l’ensemble des cancers détectés, ce qui peut entraîner un 'surtraitement'. Les chercheurs travaillent actuellement à identifier les cancers susceptibles d’être peu évolutifs pour proposer des traitements adaptés", poursuit l'institution. 

Plutôt que de retenir un critère d'âge, l'idée de proposer un dépistage basé sur le risque individuel pourrait faire son chemin.

Une étude clinique internationale baptisée MyPeBS (My Personal Breast Screening), financée par l'Union européenne, a déjà recruté plus de 53.000 femmes âgées de 40 à 70 ans dans six pays, avec l'objectif d'évaluer l'efficacité et la faisabilité d’un tel dépistage personnalisé.

L'étude doit notamment montrer s'il s'avère "plus efficace de proposer des mammographies plus fréquentes à des femmes à risque élevé de faire un cancer grave en fonction de leurs antécédents, densité mammaire ou profil génétique", décryptait dans cette même dépêche AFP Suzette Delaloge, directrice du programme de prévention personnalisée des cancers de l'institut Gustave-Roussy et coordinatrice de l'étude.

A l'inverse, "certaines femmes ayant un profil de risque moindre pourraient nécessiter un suivi moins poussé" que ce qui est actuellement recommandé.

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La tour Eiffel éclairée en rose, le 1er octobre 2023, à l'occasion du lancement d'Octobre rose, le mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein.

AFP

 

Les mammographies ne stimulent pas la croissance des tumeurs

Le texte viral avance, comme troisième "argument" contre la mammographie, que ce procédé "stimule la croissance des tumeurs et la propagation des métastases". Une affirmation qui ne se fonde sur aucune preuve ni source, pour laquelle l'AFP n'a pas trouvé la moindre étude scientifique, et que la radiologue Paula Gordon qualifie de "complètement" fausse. 

"Cette contre-vérité émane d'un commentaire fait à l'improviste par le docteur Tony Miller, l'un des principaux contributeurs  à l'étude canadienne nationale sur le dépistage du cancer du sein, réalisée dans les années 1980. Parmi les essais contrôlés randomisés de mammographie de dépistage, c'est la seule qui a mis en exergue un taux de mortalité plus élevé chez les femmes du 'groupe mammographie' comparé au groupe de contrôle", explique la spécialiste. 

"Quand cela a été annoncé, juste avant la publication [de l'étude] en 1992, le docteur Miller s'est vu demander ce qui, selon lui, expliquait cela. Et il a répondu : 'peut-être que la compression des mammographies fait entrer les cancers dans le sang'. Cette citation a été très reprise dans les médias. Il est depuis revenu sur ses propos dans le Journal of the national cancer institute mais cette correction n'a jamais été faite dans les médias", poursuit Paula Gordon. 

Une étude de 2013 visant justement à vérifier l'hypothèse selon laquelle la compression pourrait pousser des cellules tumorales a conclu que la compression des mammographies n'était pas dangereuse, après n'avoir constaté aucun signe d'un tel phénomène. 

De plus, la mortalité plus importante observée dans le "groupe mammographie" de cette étude a depuis été expliquée par le fait que les infirmières et les coordinateurs de l'étude ont vraisemblablement compromis le processus de randomisation [de l'anglais random, le hasard : les patients sont tirés au sort pour déterminer s'ils sont dans le groupe traitement ou dans le groupe placebo] des femmes qui se sont portées volontaires pour ces travaux, détaille encore Paula Gordon. 

La mammographie n'est pas la cause des cancers développés chez certaines femmes

Quant à la dernière affirmation, selon laquelle "une étude réalisée sur 690 000 dossiers a montré que des femmes en pleine santé ont développé un cancer du sein dans un grand nombre de cas après des examens mammographiques",  ️l'AFP a retrouvé sur Google Scholar une étude de l'an 2000 concernant 690.993 femmes âgées de 66 à 79 ans, pouvant faire l'objet d'une mauvaise interprétation semblable à celle avancée dans la publication. 

Ses résultats étaient les suivants : "In situ [pour un cancer précoce], les [...] cancers du sein avaient plus de probabilité/chance d'être détectés parmi les femmes ayant réalisé une mammographie de dépistage."

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Capture d'écran de l'étude de l'an 2000 sur l'efficacité des mammographies chez les femmes plus âgées, prise le 15 novembre 2023.

 

Aleksandar Ivković déplore, dans la publication virale, une "interprétation sans fondement des données montrant que de nombreux cancers ont été découverts grâce à un dépistage" : "C'est justement le but d'un dépistage que de découvrir des cancers au plus tôt.

De son côté, Paula Gordon indique à l'AFP que "de nombreuses femmes sont évidemment atteintes d'un cancer à un moment donné [de leur vie] après avoir réalisé une mammographie", mais que "ce n'est pas dû à la mammographie".

"Parmi les femmes pour lesquelles le risque de cancer est dans la moyenne - lorsqu'elles n'ont pas d'antécédents familiaux, etc. -, une sur huit sera atteinte d'un cancer à un moment donné de sa vie. On sait que les femmes qui réalisent des dépistages ont 40 à 50% de chances de moins de mourir d'un cancer du sein que les femmes qui n'en font pas", conclut la radiologue.

C'est également ce qu'indique l'étude en question, après lecture intégrale : elle visait justement à déterminer si les femmes de plus de 69 ans qui font un dépistage sont moins à risque d'un cancer du sein avec métastase - une hypothèse vérifiée d'après les résultats de ces recherches. 

Un dépistage régulier conseillé par les autorités sanitaires

Dans ses lignes directrices, l'initiative de la Commission européenne sur le cancer du sein recommande la mammographie comme une technique de dépistage précoce du cancer du sein chez les femmes qui n'ont pas de symptômes. 

Elle préconise un dépistage tous les deux à trois ans pour les femmes de 45 à 49 ans, de 50 à 69 ans et tous les trois ans pour celles de 70 à 74 ans. 

Aux Etats-Unis, les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) recommandent un dépistage tous les deux ans pour les femmes de 50 à 74 ans, tandis que celles de 40 à 49 ans sont invitées à consulter leur médecin pour savoir quand et à quelle fréquence réaliser une mammographie.

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