Les approximations d'Eric Zemmour sur les immigrés musulmans en France
Les approximations d'Eric Zemmour sur les immigrés musulmans en France
Publié le mercredi 20 septembre 2023 à 16:20
(CLEMENT MAHOUDEAU / AFP)
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Gaëlle GEOFFROY / AFP France
En pleine polémique sur les abayas, ces longues robes couvrant le corps interdites dans les établissements scolaires, Eric Zemmour, président du parti d'extrême droite Reconquête, a avancé, le 7 septembre 2023 sur CNews, plusieurs chiffres trompeurs sur l'immigration et l'islam en France, censés accréditer l'idée d'une "islamisation" de la France. L'ex-candidat à la présidentielle de 2022 a notamment surévalué des statistiques officielles sur la fécondité des femmes immigrées africaines, et fait une extrapolation sur le nombre de musulmans parmi les immigrés légaux arrivant chaque année en France. En outre, la part de musulmans dans la population française est estimée à environ 10% en 2019-2020, selon les démographes.
Ce fut la polémique de cette rentrée 2023 : l'interdiction par le gouvernement du port de l'abaya, cette longue robe traditionnelle couvrant le corps, dans les établissements scolaires (archive) a été vilipendée à gauche, saluée à droite, et aura en tout cas, pour de nombreux enseignants, occulté la question des moyens dédiés à l'enseignement dans les écoles, collèges et lycées français (archive).
Le Conseil d'Etat a validéle 7 septembre l'interdiction édictée par le gouvernement, considérant que les abayas sont porteuses d'une "logique d'affirmation religieuse" prohibée dans les établissements scolaires par la loi du 15 mars 2004, qui y interdit toute manifestation ostensible d’appartenance religieuse.
Entre temps, 298 jeunes filles se sont présentées dans toute la France pour la rentrée du 4 septembre vêtues de ces robes, dont 67 ont refusé de les quitter, selon le ministre de l'Education nationale Gabriel Attal (archive).
Sur CNews (archive), le 7 septembre, le président du parti d'extrême droite Reconquête Eric Zemmour a vu dans cet épisode une nouvelle preuve selon lui d'une "islamisation" supposée de la société française, et un échec de l'intégration de ces jeunes filles, y compris celles nées françaises.
Eric Zemmour a cette occasion avancé que : "la plupart - les deux tiers, allez"- des "500.000 personnes tous les ans" qui entrent sur le territoire français seraient selon lui "musulmans". Mais comme nous allons le voir, ce chiffre est trompeur. Il cite également un sondage Ifop de manière erronée, et surestime le taux de fécondité des femmes immigrées d'origine africaine.
Son intervention à ce sujet est visible dans cette vidéo à partir de 13 minutes 40 secondes :
La loi interdit les statistiques sur la religion
La loi française interdit tout fichier recensant les personnes selon leur origine ethnique, raciale ou leur religion, comme le rappelle l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) sur son site (archive). Pas de statistique officielle donc qui permette d'affirmer que "deux tiers" des immigrés légaux en France seraient "musulmans".
Le recensement de la population recueille par exemple la nationalité à la naissance et le pays de naissance, mais à la différence du recensement américain par exemple, aucune auto-déclaration d’appartenance à un groupe ethno-racial.
Il existe en revanche des travaux autour de ce sujet en France.
Il est possible de réaliser des études à partir de "données subjectives", comme par exemple un "ressenti d'appartenance" à une religion qui serait exprimé par les personnes interrogées par des chercheurs ou sondeurs. Leurs réponses sont en tout état de cause anonymisées et soumises au secret statistique. Et le Conseil national de l'information statistique (Cnis) et la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) veillent à ce que le cadre légal soit respecté.
Ainsi, la religion est "une donnée sensible rarement collectée par la statistique publique", ont rappelé les chercheurs Lucas Drouhot (Université d'Utrecht), Patrick Simon (Institut national des études démographiques, Ined) et Vincent Tiberj (Sciences Po) dans la partie diversité religieuse en France d'une étude intitulée "Immigrés et descendants d'immigrés" publiée en mars 2023 par l'Insee (archive).
Que nous apprend cette étude ? Qu'il existe "de fortes variations" dans ce que les immigrés vivant en France déclarent à propos de la religion à laquelle ils se considèrent affiliés : par exemple, l'islam est la "religion la plus souvent déclarée" par les immigrés algériens (89%) et d'Afrique sahélienne (84%) âgés de 18 à 59 ans en 2019-2020, tandis que les immigrés originaires d'Asie du Sud-Est de la même tranche d'âge se disent à 48% "sans religion".
Mais attention : ces chiffres portent sur l'ensemble des immigrés présents en France, et ne donnent donc pas d'éléments sur la religion des immigrés qui entrent chaque année sur le territoire national, a souligné l'Insee auprès de l'AFP le 7 septembre.
Le ministère français de l'Intérieur publie (archive) de son côté les principaux pays d'origine des immigrés arrivés légalement en France chaque année (c'est-à-dire les personnes qui ont obtenu un "premier titre de séjour"), ce qui pourrait donner une indication puisque le Maroc et la Tunisie ont l'islam pour religion d'Etat, et la nouvelle Constitution algérienne adoptée en juillet 2022 mentionne cette religion. Le document est disponible ici en pdf.
Selon les chiffres provisoires publiés en juin 2023 (archive), les Marocains (39.073), les Algériens (29.246) et les Tunisiens (21.739) étaient certes les trois premières nationalités représentées parmi les immigrés arrivés légalement sur le territoire national en 2022.
Mais on ne peut pas établir de lien direct entre le lieu de naissance d'une personne et sa religion et il n'existe pas de données précises pour déterminer la religion des primo-arrivants en France.
L'islam est certes la "religion la plus souvent déclarée" par les immigrés algériens et d'Afrique subsaharienne comme nous l'avons vu précédemment, et 91% des individus ayant deux parents musulmans se déclarent également musulmans, selon l'étude publiée par l'Insee.
Cela reste toutefois insuffisant pour dire que l'ensemble de ces ressortissants seraient tous musulmans. "L'Afrique subsaharienne et de l'Ouest est à dominante musulmane, mais pas seulement : des personnes sont sans religion ou animistes. Il serait par exemple très surévalué de considérer tous les Maliens comme musulmans", a nuancé Patrick Simon, démographe et directeur de recherche à l'Ined, auprès de l'AFP le 14 septembre 2023.
Si l'on revient à l'ensemble des immigrés résidant en France dans l'étude de l'Insee, celle-ci montre par exemple que seuls 9% de ceux originaires d'Afrique guinéenne ou centrale se disent musulmans, et seuls 38% pour les Africains hors Maghreb, Sahel, et Afrique guinéenne et centrale.
Premiers titres de séjour et demandes d'asile
Le chiffre "500.000" immigrés légaux par an évoqués par Eric Zemmour est lui aussi trompeur. Il semble correspondre peu ou prou à la somme des "320.000 entrées légales" et des "150.000 droits d'asile qui ne sont jamais renvoyés" mais cette addition est inadéquate.
Les données provisoires du ministère de l'Intérieur font certes état de 327.248 délivrances de premiers titres de séjour pour l'ensemble de 2022 (316.174 hors Britanniques), ce qui correspond grosso modo au chiffre (320.000) avancé par Eric Zemmour. A noter que les étudiants - dont une part est vouée à repartir une fois leurs études terminées - représentent le plus gros contingent des premiers titres de séjour octroyés, avec environ un tiers (101.250) de l'ensemble, devant les personnes rejoignant leur famille.
Mais le président de Reconquête y ajoute "150.000 droits d'asile qui ne sont jamais renvoyés".
Ci-dessous on peut voir dans le tableau du ministère de l'Intérieur que 136.724 premières demandes d'asile ont été déposées en 2022 auprès de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra).
Mais on ne peut pas additionner premiers titres de séjour délivrés et premières demandes d'asile formulées comme le fait Eric Zemmour, car cela revient à compter certaines personnes deux fois, certains demandeurs d'asile obtenant un titre de séjour dans l'année de leur demande, a rappelé Patrick Simon, démographe et directeur de recherche à l'Ined, auprès de l'AFP le 14 septembre.
Par ailleurs, il faut aussi noter qu'une part des demandeurs d'asile ne sont effectivement "jamais renvoyés", comme le déplore Eric Zemmour, et pour cause : 56.276 personnes ont reçu en 2022 des réponses favorables à leur demande d'asile de la part de l'Ofpra ou de la Cour nationale du droit d'asile (CNDA), obtenant ainsi légalement le droit de rester sur le territoire français.
Pour les autres, une fois une demande d'asile refusée par l'Ofpra, ils ont disposé d'un mois pour faire un recours auprès de la CNDA. Mais pour ceux qui ont épuisé les recours et sont déboutés définitivement du droit d'asile, les préfectures prennent alors des "obligations de quitter le territoire français" (OQTF) (archive) - avec là encore une possibilité de recours dans les 15 jours pour la personne concernée.
En 2022, un total de 15.400 personnes ont ainsi été reconduites à la frontière :
Ce qui laisse entendre que plusieurs dizaines de milliers resteraient illégalement sur le territoire - et c'est d'ailleurs ce que la droite et l'extrême droite reprochent régulièrement au gouvernement : un rapport du Sénat a ainsi montré qu'au 1er semestre 2021, le taux d'exécution des OQTF n'était que de 5,6%, contre 13,5% sur l'année 2017 par exemple (archive).
Des immigrés légaux qui arrivent en France pour étudier ou retrouver leur famille, des réfugiés qui obtiennent le droit d'asile, des demandeurs d'asile déboutés qui restent tout de même illégalement sur le territoire... mais aussi des étrangers qui décèdent ou qui quittent la France, des déboutés de l'asile expulsés ou qui repartent spontanément : les situations sont très diverses et brosser un tableau de l'immigration en France est très complexe.
Un indicateur, le solde migratoire, permet d'avoir une idée plus précise du nombre d'immigrés légaux qui restent finalement chaque année sur le sol français : il calcule la différence entre le nombre de personnes entrées sur le territoire et celles sorties.
Les derniers chiffres de l'Insee pour 2022 - encore provisoires - font apparaître un surplus de 161.000 personnes, selon le bilan démographique annuel de l'institut publié en janvier 2023 (archive). Bien loin du chiffre de "500.000" qui s'accumuleraient en plus dans le pays en un an.
Le solde migratoire était de 161.000 chaque année en 2020 et 2021 (chiffres provisoires), de 128.000 en 2019 et 201.000 en 2018.
"Lois de l'islam" ou "convictions religieuses" : questions différentes, réponses différentes
Eric Zemmour cite aussi "un sondage de l'Ifop, récent", qui montre selon lui que parmi les musulmans, "75% des jeunes de moins de 25 ans estiment que les lois de l'islam - la charia - sont supérieures aux lois de la République française".
Le sondage dans lequel on peut retrouver cette question précise sur la place des "lois de l'islam" par rapport à celles de la République a été publié en novembre 2020 : il s'agit d'une étude intitulée "Le rapport à la laïcité à l'heure de la lutte contre l'islamisme et le projet de loi contre les séparatismes" (archive), la plus récente sur le sujet que l'Ifop ait réalisée comme nous l'a confirmé l'institut de sondages le 7 septembre par email.
Ce sondage a été réalisé pour le Comité Laïcité République par questionnaire auto-administré en ligne auprès d’un échantillon de 2.034 personnes, représentatif de l’ensemble de la population vivant en France métropolitaine âgée de 15 ans et plus, du 20 au 22 octobre 2020, et pour les personnes se déclarant musulmanes, auprès d’un échantillon de 515 personnes représentatif de la population se déclarant de cette obédience vivant en France métropolitaine âgée de 15 ans et plus, du 6 au 17 août 2020.
Ces 515 personnes se déclarant musulmanes ont été interrogées pour savoir si elles étaient "d'accord avec l'affirmation suivante : la loi islamique (Charia) est plus importante que la loi de la République" . Un total de 38% ont dit partager ce point de vue, dont 57% parmi les 15-24 ans, peut-on lire à la page 25 de ce sondage.
Le taux de 57% correspond à dix points de plus qu'une précédente étude de 2016. Mais on peut aussi voir aussi que l'adhésion à cette affirmation recule avec l'âge : le taux passe à 38% chez les 25-34 ans et 30% chez les plus de 35 ans. Il reste en revanche bien supérieur à ce que déclarent les personnes se disant par exemple catholiques.
On retrouve un chiffre quasi-similaire aux "75%" évoqués par Eric Zemmour dans un autre sondage réalisé par l'Ifop (archive), cette fois pour l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo et intitulé "Droit au blasphème, caricatures, liberté d'expression... Les Français sont-ils encore 'Charlie' ?", publié en août 2020. Mais la question posée évoquait les "convictions religieuses", et non "la loi islamique" (question posée du 6 au 17 août 2020 à un échantillon de 515 personnes se déclarant musulmanes).
"En général, faites-vous passer vos convictions religieuses avant les valeurs de la République ?", leur a-t-on demandé. Un total de 40% des Français musulmans interrogés a répondu "oui". Parmi ces derniers, 74% des moins de 25 ans (contre une moyenne de 37% chez l'ensemble des personnes interrogés) ont aussi répondu par l'affirmative.
François Kraus, directeur du Pôle Politique/Actualités à l'Ifop, souligne la différence d'objet de ces deux sondages. Celui évoquant "la loi islamique" interroge "un point de vue politique sur la supériorité des normes civiques ou religieuses qui devraient être appliquées aux autres dans la société", tandis que dans le second, qui s'intéresse à "un comportement personnel", "le terme 'convictions religieuses' est une formulation relativement floue", a-t-il expliqué à l'AFP le 14 septembre.
C'est pourquoi selon lui le premier sondage, avec un taux de 57% des jeunes musulmans plaçant la loi islamique au-dessus de la loi républicaine, "est plus engageant, plus fort, plus précis".
Contacté par l'AFP, l'entourage d'Eric Zemmour n'avait pas réagi au moment de la publication de cet article.
Taux de fécondité surévalué
Autre argument permettant, selon Eric Zemmour, d'affirmer qu'une "islamisation" de la France est à l'oeuvre : le nombre d'enfants par femme africaine ou maghrébine qui serait supérieur à celui des femmes françaises "de souche".
"Pourquoi il y a de plus en plus d'abayas ? Parce qu'il y a de plus en plus de jeunes musulmans. Pourquoi il y a de plus en plus de jeunes musulmans ? Parce que d'abord leurs mères font beaucoup plus d'enfants que les Français de souche", fait-il valoir, en assurant que "les femmes maghrébines et africaines font entre 3 et 4 enfants par femme, alors que la moyenne en France est de 1,68".
Regardons la descendance finale de ces femmes, c'est-à-dire le nombre moyen d’enfants des femmes appartenant à une même génération lorsque leur période de vie féconde est terminée.
La partie Fécondité de l'étude "Immigrés et descendants d'immigrés" de l'Insee (archive) montre que ce nombre, pour les femmes immigrées du Maghreb nées entre 1960 et 1974, donc âgées de 45 à 60 ans en 2019-2020, est de 2,8 enfants par femme, et pour les femmes immigrées des autres pays d’Afrique de 2,9 enfants par femme, contre 1,9 pour l’ensemble des femmes résidant en France métropolitaine. Soit moins que la fourchette de 3 à 4 enfants par femme évoquée par Eric Zemmour.
La fécondité peut aussi se mesurer en utilisant l’indice conjoncturel de fécondité (ICF), qui mesure le nombre d’enfants qu’aurait une femme tout au long de sa vie si les taux de fécondité observés à un instant t à chaque âge demeuraient inchangés.
En 2021, l'ICF était en moyenne de 3,3 enfants par femme pour celles nées en Afrique hors Maghreb. Mais celui des femmes nées au Maghreb était bien moindre, à 2,5 enfants par femme, à comparer à une moyenne de 1,8 enfant par femme résidant en France.
Des chercheurs de l'Ined ont calculé qu'en 2017, toutes populations confondues, la présence des immigrées sur le territoire français ajoutait "un peu plus de 0,1 enfant au taux de fécondité national", soit un apport "faible, alors qu’elles contribuent dans le même temps à 19% des naissances". Ceci parce que "les immigrées représentaient seulement 12% des femmes en âge d’avoir des enfants"(archive).
Il faut aussi noter deux tendances très importantes.
"Le niveau de fécondité des femmes musulmanes immigrées est un peu plus faible que celui des femmes musulmanes dans les pays d'origine", et "la génération d'après opère un ajustement de son niveau de fécondité : le nombre moyen d'enfants par femme descendante de femme immigrée du Maghreb ou d'Afrique subsaharienne est très proche du nombre moyen en France", explique Patrick Simon, à l'Ined, pointant du doigt "le fantasme d'un effet multiplicateur à chaque génération".
En effet, les descendantes ne conservent pas le même niveau de fécondité que leurs mères, leurs conjoints eux-mêmes peuvent ne pas être de la même origine, ce qui influe sur le nombre d'enfants qu'aura le couple, et les enfants de musulmans ne deviennent pas tous musulmans, explique-t-il.
Concernant la religion des arrivants qui deviendront parents en France, comme nous l'avons vu précédemment, on ne peut pas établir de lien systématique entre pays d'origine et croyances.
La religion déclarée par les personnes recouvre des "attachements religieux variables et des formes de religiosité différentes", rappelle Patrick Simon, à l'Ined.
Et "les taux de transmission varient fortement selon la mixité religieuse du couple : quand leurs deux parents n’ont pas la même religion (ou l’un a une religion et pas l’autre), 57% des individus se déclarent sans religion", et "il n’est donc pas possible de lier directement origine de la mère, religion de la mère et religion de ses enfants", a ainsi souligné l'Insee auprès de l'AFP.
La part de musulmans "se tasse"
Au final, la part de personnes de 18 à 60 ans se déclarant musulmanes dans la population française est passée de 7% en 2008-2009 à 10% en 2019-2020, comme l'ont montré les deux vagues de la vaste étude Territoires et origines (TeO), menée conjointement par l'Insee et l'Ined (archive), souligne Patrick Simon. Les données recueillies par les démographes montrent qu'"on est dans une phase de stabilisation", explique-t-il, après les nombreuses arrivées de personnes de pays musulmans dans les années 70 et au début des années 2000.
Entre l'étude de 2008 et celle de 2019, les enfants arrivés en France ou nés en France de parents immigrés ont vieilli de dix ans, entrant de fait dans les strates des âges adultes et contribuant à la hausse de cette donnée. Mais comme "il n'y a pas d'augmentation spectaculaire du nombre d'immigrés venus de pays non-européens", et que les populations arrivées ont, comme nous l'avons, vu quasiment le même nombre d'enfants que la moyenne française, la progression de la part des musulmans "se tasse".
L'AFP a à plusieurs reprises déjà vérifié des affirmations trompeuses d'Eric Zemmour, comme ici, ici ou bien encore ici.
Statistiques relatives à une ou plusieurs déclaration(s) fact-checkée(s) par cet article
- URL de la déclaration : https://www.cnews.fr/emission/2023-09...
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