Les vaccins Covid peuvent avoir des effets indésirables mais ils restent rares et le plus souvent sans gravité


Les vaccins Covid peuvent avoir des effets indésirables mais ils restent rares et le plus souvent sans gravité

Publié le vendredi 13 octobre 2023 à 11:57

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(PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP)

Auteur(s)

Julie PACOREL / AFP France

Les vaccins contre le Covid-19 ont fait leurs preuves contre les formes sévères de la maladie et ont sauvé des millions de vies dans le monde, soulignent régulièrement médecins et autorités de santé. En France, une nouvelle campagne de rappel est en cours pour les plus fragiles. A cette occasion, le ministre de la Santé a affirmé le 3 octobre 2023 que ces vaccins n'ont "pas d'effets secondaires", ce qui a provoqué de fortes réactions sur les réseaux sociaux. Sollicité par l'AFP, l'entourage du ministère a nuancé ses propos. En effet, même si le bénéfice/risque des vaccins Covid est très positif, il est faux d'affirmer qu'ils n'ont pas d'effets secondaires ou indésirables. Les plus fréquents sont bénins, et lorsqu'ils sont plus impressionnants, ils restent très rares. A ce jour environ 70 personnes ont été indemnisées pour des effets indésirables.

Le 3 octobre, au lendemain du lancement de la nouvelle campagne de vaccination (archive) contre le Covid, le ministre de la santé Aurélien Rousseau est l'invité de la matinale de France Inter (archive). La journaliste Léa Salamé lui demande comment il compte convaincre les Français "d'aller se faire vacciner".

Réponse du ministre en direct à la radio: "On a un vaccin [pour lequel] on a maintenant trois ans de recul, on sait qu’on n’a pas d’effets secondaires, et donc il faut y aller." 

Ses déclarations, aussitôt relayées par France Inter sur X (anciennement Twitter), suscitent des commentaires outrés: "Pas d'effets secondaires ? Comment peut-il encore affirmer une telle contre vérité ?", se demande un internaute, tandis qu'un autre estime que "Le ministre de la Santé a fait une grave erreur en affirmant qu’il n’y avait pas d’#effetssecondaires", rappelant que "des indemnisations ont déjà lieu".

Parmi les personnes qui s'insurgent, beaucoup de personnalités politiques très critiques de la gestion de la crise sanitaire en France, comme le président des Patriotes (extrême droite) Florian Philippot ou l'ancien sénateur Yves Pozzo di Borgo, eux-mêmes auteurs ou relais à plusieurs reprises de fausses informations sur les vaccins Covid, comme ici et ici.

En dénonçant les propos du ministre, des internautes relaient des infox censées prouver que les vaccins ont tué des millions de personnes dans le monde (vérifié par l'AFP ici) ou encore qu'ils provoquent des "turbo-cancers", (vérifié par l'AFP ici), ce qui est faux. 

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Capture d'écran de X le 11 octobre 2023

 

Xavier Azalbert, le propriétaire du site de France Soir,  qui s’est signalé par des articles extrêmement critiques sur la gestion de la pandémie par les autorités et fréquent relais d'infox sur le sujet, a dès le 6 octobre annoncé sur X avoir saisi la Cour de justice de la République contre Aurélien Rousseau "pour ses propos fallacieux selon lesquels il n'y a pas d'effets secondaires de la vaccination". L'entourage du ministère a confirmé cette plainte à l'AFP le 11 octobre.https://perma.cc/Q35D-LHJW

Des vaccins sûrs, mais pas sans effets indésirables

Sur X le 8 octobre, le ministre a lui-même réagi à cette action en justice: "Le Pr. Perronne et France Soir m’attaquent devant la CJR. Le motif (si je comprends bien) : avoir dit que les vaccins à ARN messager contre le Covid sont sûrs et efficaces… Que dire ?, sinon que les vaccins à ARNm sont sûrs, efficaces et essentiels pour protéger les + fragiles". 

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Une femme se fait vacciner dans une pharmacie d'Ajaccio le 5 octobre avec une dose de Comirnaty Omicron XBB 1.5 de Pfizer

AFP

 

"Ces médicaments sont sûrs, nous avons aujourd'hui du recul et quand le ministre dit qu’il n’y a pas d’effets indésirables, il veut bien sûr dire, précisément contre ceux qui à longueur de journée véhiculent le contraire, qu’il n’y a rien que l’on ne connaisse déjà", a indiqué le 11 octobre l'entourage du ministre, sollicité par l'AFP.  "Le ministre a tenu ses propos alors que nous assistons sur les réseaux sociaux à un regain de campagne de désinformation sur les vaccins liés à l'actualité sur la prévention (vaccination HPV, covid ...)", a ajouté l'entourage d'Aurélien Rousseau.

Depuis le début de la vaccination il y a près de 3 ans, les effets indésirables des vaccins Covid ont été largement mis en avant par leurs opposants, qui parfois relayaient des messages de désinformation à leur sujet: ils ont ainsi été accusés de nuire à la fertilité, ou de provoquer des morts subites par milliers, des fausses informations vérifiées par l'AFP ici ou .

Mais à vouloir contrer les positions anti-vaccins, le ministre a commis des "approximations", déplore le cancérologue Jérôme Barrière (archive), qui tout en apportant son soutien au ministre déplore le 8 octobre sur X :  "quand on parle d’un vaccin on parle d’effets indésirables potentiels et non d’effets secondaires. Et comme tout produit actif, ils n’en sont pas dénués".

Selon le site de l'Institut national du cancer, l'Inca, la différence entre effets secondaires et effets indésirables est la suivante: "certains effets secondaires sont souhaités [et surviennent en plus de l'effet principal du médicament, ndlr, ], d'autres non et peuvent être gênants ; ce sont alors des effets indésirables".

Le Dr Barrière estime aussi qu'il aurait fallu parler  "de rapport entre un risque et un bénéfice, et les risques potentiels du virus qui donne la Covid restent supérieurs aux risques d’un boost qui ont des risque d’effets indésirables graves très rares".

Interviewé dans l'émission C l'hebdo (archive) le 7 octobre, l'immunologiste Jean-François Delfraissy (archive), président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), à la tête du Conseil scientifique pendant la crise Covid estimait qu'Aurélien Rousseau n'a "pas tout à fait raison puisque tout vaccin peut entrainer chez une personne donnée un effet secondaire (...) un vaccin entraine une réaction immunitaire, il est fait pour ça (...) mais il entraîne aussi une activation du système immunitaire, et vous avez certaines personnes, qui pour une raison qu'on ne connait pas encore bien, après un vaccin activent plus que les autres".

Des effets indésirables surveillés de près

"Il n'y a jamais eu autant de surveillance des effets secondaires", ajoute M. Delfraissy, prenant comme exemple le vaccin d'AstraZeneca, qui du fait de signalement de thromboses atypiques, a fait l'objet d'une suspension puis d'une restriction de vaccination en 2021.

Comme le rappelle le ministère de la santé sur son site (archive), "la mise à disposition d’un vaccin contre la Covid-19 ne signifie pas la fin de la surveillance. Bien au contraire". 

L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a mis en place un double dispositif renforcé afin d’assurer le suivi et la gestion des effets indésirables liés aux vaccins contre la Covid-19, de pharmacovigilance et de pharmaco-épidémiologie.

La pharmacovigilance repose sur les déclarations d'effets indésirables suspectés d'être en lien avec la vaccination, qui peuvent être faites par les professionnels de santé ou les personnes vaccinées et leur entourage, notamment en ligne (archive). En parallèle, rappelle le ministère, "des études pharmaco-épidémiologiques sont réalisées par le Groupement d’intérêt scientifique EPI-PHARE sur l’ensemble de la population ciblée par la vaccination en France". 

Grâce à ces outils de surveillance, l'ANSM met à jour régulièrement la liste des effets indésirables de chaque vaccin. La dernière (archive), en date du 8 juin 2023, fait état de 193.934 cas déclarés au total depuis le début de la vaccination, sur près de 157 millions d'injections. 

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Capture d'écran de l'ANSM le 12 octobre

 

L'ANSM précise bien que "cas déclaré" ne veut pas dire que l'effet est imputable au vaccin. Comme expliqué par les différentes autorités de santé depuis le début des campagnes de vaccination Covid, les données figurant dans les bases de pharmacovigilance destinées à surveiller de potentiel effets indésirables des vaccins ne supposent pas de lien entre le décès et l'injection. Seule une analyse médicale approfondie peut établir un lien, le cas échéant. 

Un cas signalé comme "grave" correspond, en pharmacovigilance, à une réaction qui a entraîné ou prolongé une hospitalisation, une mise en jeu du pronostic vital, une séquelle permanente, voire un décès.

L'AFP a consacré de très nombreux articles de vérification à ce sujet, comme ici par exemple. 

Douleurs, fièvre, diarrhée...

Parmi les effets déclarés les plus fréquents, la Société française de pharmacologie et de thérapeutique (archive) énumère "la douleur au point d’injection et le  syndrome pseudo-grippal, plus ou moins marqué: fièvre, fatigue, maux de tête, adénopathies, douleurs musculaires, diarrhée".

La SFPT décrit  des effets "précoces (habituellement dans les 24h après la vaccination), transitoires (durant entre 24-72h) et sans critères de gravité".  

Toujours selon la SFPT, en dehors des effets indésirables les plus fréquents liés à la réactogénicité (la réaction immédiate du corps à l'injection), des rares cas de paralysie faciale périphérique (perte partielle du fonctionnement d'une partie des muscles du visage), de myocardite/péricardite (inflammation du muscle cardiaque), de saignements menstruels importants, et d’érythème polymorphe (éruption de tâches cutanées) ont été confirmés.

La plupart des effets indésirables signalés ont évalué favorablement, rapporte la SFPT, qui indique par exemple que dans le cas des allergies, "aucun cas de décès par choc anaphylactique" n'a été rapporté. Pour la paralysie faciale périphérique, dont l'incidence est estimée à 4,5 cas pour 100.000 vaccinés, la SFPT décrit un "effet transitoire évoluant favorablement sur quelques semaines".

Les autres agences sanitaires continuent de surveiller de "nouveaux signaux" liés à la vaccination Covid, dont le lien avec l'injection n'est pas encore avéré: zona et réactivation virale, d’élévation de la tension, trouble du rythme cardiaque, néphropathie glomérulaire, pancréatite, polyarthrite rhumatoïde, hémophilie acquise, syndrome de parsonage turner, pseudopoyarthrite rhizomélique, hépatite autoimmune, surdité, poussée de thrombopénie immune.

D'autre part, chaque vaccin a sa spécificité en termes d'effets indésirables, comme le montre les publications régulières de l'ANSM. Par exemple, la survenue d'érythème polymorphe fait partie des "signaux confirmés" avec le vaccin de Moderna, pas avec celui de Pfizer.

Pour la campagne de vaccination en cours, des vaccins adaptés au variant circulant majoritairement sont proposés, celui de Pfizer-BioNTech (archive) en première intention pour toutes les personnes âgées de plus de 5 ans. Celui de Moderna n'est pas encore sur le marché. Ces vaccins venant tout juste d'être commercialisés en Europe, les bases de données de pharmacovigilance ne sont pas encore accessibles.

Le ministère précise que le vaccin Sanofi (souche Bêta) "pourra être proposé en seconde intention pour les personnes refusant ou intolérantes au vaccins ARNm", mais qu'il sera remplacé  dès que le vaccin adapté de Novavax (XBB.1.5) obtiendra son autorisation de mise sur le marché (AMM), courant novembre 2023.

Des victimes d'effets indésirables indemnisées

Sur les réseaux, beaucoup d'internautes, comme celui-ci sur Facebook le 8 octobre, confrontent les propos du ministre sur les vaccins avec un extrait de l'émission C l'hebdo dans laquelle est intervenue Jean-François Delfraissy, le témoignage d'une jeune femme de 26 ans souffrant de myocardites à répétition depuis qu'elle a été vaccinée en 2021.

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Capture d'écran de Facebook le 12 octobre

 

La jeune femme décrit son calvaire: une hospitalisation en urgence, la peur que son "coeur s'arrête" la nuit, une vie entre parenthèses, puisqu'elle a dû arrêter "l'école", "les voyages"...

Ce témoignage bouleversant ne doit pas occulter la rareté du risque de myocardite, souvent exagéré par les personnes réticentes à la vaccination. Son incidence est estimée entre 1 pour 100.000 personnes, et 1 pour 10.000 chez le sujet jeune de sexe masculin, et "plus fréquent avec le vaccin Moderna" qu'avec le vaccin Pfizer selon la SFPT.  La plupart du temps, les myocardites n'ont pas provoqué de complications graves et se sont résorbées spontanément, ajoute la société. 

Le journaliste qui a interviewé cette jeune femme pour C l'hebdo explique d'ailleurs que son avocat a déposé un dossier devant l'Oniam (Organisme national d'indemnisation des accidents médicaux). Selon des chiffres rendus publics au Sénat en juillet, soixante-douze personnes ont été indemnisées, principalement pour des myocardites ou des péricardites, survenues après une vaccination Covid.

Au 30 juin 2023, l'Oniam avait examiné 241 dossiers de troubles post-vaccination Covid, et a donc rendu un avis positif pour une indemnisation dans 30% des cas. Plus de 700 dossiers étaient encore en cours d'instruction en juillet. Les chiffres de l'Oniam ne comptabilisent pas ces procédures judiciaires. 

"La victime peut ainsi être indemnisée rapidement grâce à un dispositif de traitement amiable de son dossier sachant qu'elle peut toujours, si elle le préfère, saisir les tribunaux", indique l'Oniam sur son site.  

Un bénéfice-risque largement positif

Avant d’introduire un vaccin dans un schéma de vaccination, les autorités sanitaires comparent le risque associé à un vaccin et ses bénéfices attendus pour la santé des personnes vaccinées et la collectivité, ce qu'on appelle "la balance bénéfice-risque".

Pour le Covid, cette balance est positive, rappellent les experts. 

Une étude publiée en juin 2022 dans la revue The Lancet estimait que les vaccins anti-Covid avaient permis de sauver environ 19,8 millions de vies dans le monde l'année suivant leur distribution (archive ici). Les données des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) montrent que les personnes qui recevaient les injections de rappel sont beaucoup moins susceptibles de mourir de Covid-19 que leurs homologues non vaccinés (archive ici).

Le Pr Jeffrey Cirillo , professeur en immunologie à l'université du Texas interrogé par l'AFP le 3 octobre martèle : "clairement, la vaccination sauve des vies", mettant en avant que "le taux de mortalité des personnes vaccinées a été et continue d'être inférieur à 0,1 %, ce qui est bien mieux que celui de la population non vaccinée qui affiche un taux de mortalité d'environ 3 % dû à l'infection au SARS-CoV-2".

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Le 3 octobre, le Pr Mathieu Molimard (archive), à la tête de la Société française de pharmacologie et de thérapeutique, écrivait sur X, en réponse aux déclarations du ministre: "Les effets indésirables existent, mais sont dans l'immense majorité des cas bénins et le rapport entre le bénéfice et le risque est excellent". 

Statistiques relatives à une ou plusieurs déclaration(s) fact-checkée(s) par cet article

  • URL de la déclaration : https://www.radiofrance.fr/franceinte...
  • Texte de la déclaration :

    Aurélien Rousseau, ministre de la Santé et de la Prévention, était l'invité du Grand Entretien, ce mardi. Il a notamment indiqué qu'une hausse des franchises sur les médicaments et les consultations est "une piste sur la table".
    - Aurélien Rousseau Homme politique français
    Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau était l'invité du Grand entretien de France Inter ce mardi. Il avait évoqué la possibilité de doubler les franchises médicales sur les médicaments et les consultations. Une mesure qui ne figure finalement pas dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. "Le budget de la Sécu et de l'assurance maladie va augmenter de 8 milliards" d'euros, souligne le ministre, qui précise qu'il y a aussi des économies à faire. "On a dans le paysage toute une série de mesures et on en discutera au Parlement", la hausse des franchises "est une des pistes qui est sur la table". "Ces franchises, si elles sont faites, seront sur les médicaments et les consultations, avec un plafond de 50 euros sur les deux", précise-t-il.
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    Covid : "On a un vaccin qui est plus efficace que celui de l’an dernier"
    Le ministre de la Santé salue aussi l'attribution du Prix Nobel de médecine lundi à la Hongroise Katalin Kariko et à l'Américain Drew Weissman pour leurs avancées dans le domaine des vaccins à ARN messager, décisives dans la lutte contre le Covid-19. "C'est une très belle nouvelle, ces deux chercheurs ont changé la face de l'humanité il y a quelques années. Tout le monde doutait de l'ARN messager et puis ensuite tout le monde l'a voulu", rappelle-t-il, en soulignant particulièrement la "ténacité" et "l'histoire personnelle exceptionnelle" de la chercheuse hongroise.
    Au sujet des vaccins contre le Covid, le ministre a décidé d'avancer la campagne de rappel de deux semaines en raison de la "reprise épidémique réelle" en ce moment. La vaccination a donc repris dès ce lundi. et le ministre encourage "les personnes fragiles, les personnes en contact avec elles, les femmes enceintes" à faire ce rappel vaccinal. "On a un vaccin qui est plus efficace que celui de l’an dernier, il n’y a pas d’effets secondaires", assure-t-il. L'an passé, seuls 20% des plus de 60 ans éligibles à la nouvelle dose de vaccin anti-Covid avaient reçu leur injection de rappel.
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    Papillomavirus : "On injecte un vaccin, pas le démon"
    Lundi, la campagne de vaccination contre les papillomavirus a débuté dans 7000 collèges français. Via une circulaire signée par le précédent ministre de la Santé, les établissements privés en sont exemptés et certains n'ont donc pas souhaité la mettre en place. "Ça protège de quoi ? Du cancer du col de l'utérus, de l'anus, du vagin, de la vulve. Peut-être que certains trouvent que c'est choquant de dire ces mots mais les enfants de cinquième les ont tous entendus, qu'ils soient dans le public ou le privé", souligne Aurélien Rousseau. "On injecte un vaccin, on n'injecte pas le démon. Que les parents et les enfants, en conscience, ne veuillent pas faire la vaccination, je comprends, mais que des établissements disent 'on n'organise pas', là, on a un problème majeur."
    Bronchiolite : "Priorité aux maternités"
    Le déploiement du traitement préventif contre la bronchiolite a aussi démarré mi-septembre et rencontre un succès plus grand que prévu puisque 80% des parents l'acceptent alors que le gouvernement tablait sur 20% d'adhésion. Il y a donc une pénurie de traitement. "L'an dernier, les cas les plus graves concernaient les touts petits donc priorité aux maternités, qui auront du Beyfortus tout au long de la saison", indique le ministre, qui précise que "50.000 doses ont été mises en pharmacie" et qu'il est en train de négocier avec les laboratoires pour augmenter la cadence.

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